Expositions, parcours - olivier sybillin photographe

O L I V I E R S Y B I L L I N
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o l i v i e r s y b i l l i n
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Olivier Sybillin

Surface sensible... a commencé à faire de la photo la tête dans les étoiles, avec un télescope et un gros pull....
D’étoiles en film, de film en révélateur, est rapidement passé à une pratique professionnelle avant de devenir photographe indépendant de 1984 à 1994.
Industrie, portrait, catalogue...
En quête de plus d’amplitude, pour tenter d’apprendre comment ajouter de la vie aux années, il a remisé l'appareil photo pour aller visiter d' autres espaces, se laisser toucher l'âme et le coeur... ou regarder pousser les fleurs...
Après un passage par les Beaux Arts, la déco d’intérieur, une formation à la médiation, il rencontre la danse contemporaine et le bonheur de plus d'entièreté à travers un engagement corporel.
En dansant, puis en travaillant avec des personnes handicapées, a découvert des espaces insoupçonnés, confronté à leur liberté d'être, il a pu prendre la mesure de ses limites propres... bouleversé de tant de bienveillante attention.
Ses photographies actuelles témoignent d’une volonté de non assignation au réel en investissant imaginaire et symbolique.



Principales expositions :

Rencontres photographiques de Cassis (13)
Galerie Wanted-Paris
Galerie de Visu
FNAC Perpignan (66)
Festival Regards Villeneuve la Rivière & Perpignan (66)
Galerie du Parcours de l’Art - Avignon (84)
Chambre des Notaires - Journées du Patrimoine Avignon (84)
Rencontres d’Arles Galerie jeunes talents (13)
Festival Manifesto Toulouse (31)

Expositions collectives:
Maison Jean Vilar Avignon (84)
Galerie « Le Cercle des Arts » Toulouse (31)
Théàtrerie « Fabrique d’Arts » Muret (31)
Parcours de l'Art - Avignon (84)


« Qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui est faux ? Comment nos souvenirs parviennent-ils à embellir ou même à enlaidir le réel ? Peut on toucher de l’oeil la réalité ? Toutes ces questions sont au coeur de la recherche formelle d’Olivier Sybillin. Photographe, puis danseur avant de retrouver l’objectif pour une « deuxième vie » dédiée à l’image, ce dernier évite toute distance avec son sujet, préférant le moyen format qui préserve son rapport direct aux gens et aux espaces. Trouver la troisième dimension de l’image, capturer l’histoire, l’épaisseur des choses : un postulat créatif qui le pousse à bousculer en permanence les frontières entre perception, souvenir et réalité. »
Galerie Wanted-Paris

« Des teintes artificielles, un aspect sépia, des flous omniprésents, Olivier Sybllin convoque un vocabulaire plastique susceptible d'évoquer des images surgies du passé et l'acte de remémoration lui-même.
Ces rendus procèdent de retouches numériques pratiquées sur des prises de vue argentiques en noir et blanc. Une telle fabrication d'images, opérant par transformation, illustre le processus d'élaboration des souvenirs ; les photographies originales sont métamorphosées de la même façon que nous reconstruisons perpétuellement nos souvenirs en les interprétant. Comme l'a expliqué Paul Ricoeur, la mémoire donne la trace présente de ce qui est absent puisque passé, elle est donc une représentation reformulée de ce qui a été et par conséquent elle est obligatoirement subjective. Corrélativement, la démarche d'Olivier Sybillin met à mal le « ça a été » que Barthes a érigé en fondement de la photographie, c'est-à-dire le caractère référentiel et donc véridique de la photographie.
C'est l'essence même du médium comme fixateur de réalité qui est aboli : le photographe n'enregistre pas le réel tel qu'il a prétendument été, mais devient l'architecte de souvenirs illusoires, d'une réalité chimérique, d'un récit mystifié. »  

Festival Manifesto

1 Paul RICOEUR, La Mémoire, l'histoire, l'oubli, Paris, Seuil, 2000.
2 « Dans la photographie, je ne puis jamais nier que la chose a été là », in Roland BARTHES, La Chambre claire, Paris, Cahiers duCinéma/Gallimard/Le
Seuil, 1980, p. 120.

« Un artiste photographe attentif à la poésie de l’image, Olivier Sybillin s’est appliqué davantage à ce qu’il donnait à voir qu’à prendre des instantanés, ce qui l’a conduit à participer à de nombreuses installations et performances dans le spectacle vivant. Son travail auprès de danseurs a déployé sa capacité à rendre en image fixe tout ce que le réel a de mouvant »
L.Derobert

olivier sybillin
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